jeudi 24 février 2011

Joshua Tree National Park (3) les plantes

A part les « yuccas », bien d’autres plantes poussent dans ce désert intermédiaire entre le désert de Mojave situé en altitude et le désert de Sonora, plus bas et plus chaud. Cette position « de transition » favorise la présence de nombreuses plantes. Je vous en présente quelques-unes. Le plus extraordinaire fut le cactus Cholla ; celui-ci est présent sporadiquement sauf à un endroit dénommé
« Cholla Cactus Garden » où pousse une véritable forêt :Voyez la taille de ces cactus comparée à celle de Catherine :De nombreuses « boules » avaient des fruits :Une autre « Cholla », le « Pencil Cholla » est aussi étrange ;Ses « feuilles » dont munies de piquants à pointes jaunes tandis que ses « branches » sont violacées :Maintenant, c’est l’Ocotillo (Fouquieria splendens) qui atteint plusieurs mètres de haut :ses feuilles poussent au raz du tronc, au milieu des piquants :La saison des fleurs n’est pas encore là, mais voici tout de même celle de l’Ocotillo :Ce soir là, nous sommes arrivés plus tôt au camping et nous avons davantage profité du lieu avant le coucher du soleil qui a lieu à 17H, et la nuit tombe très vite!

mercredi 23 février 2011

Joshua Tree National Park (2) les paysages

A l’extrémité sud du parc, un point de vue permet d’admirer les montagnes situées de l’autre côté de la faille de St Andréas – la fameuse faille séparant la plaque américaine de la plaque pacifique. Voici les San Jacinto Mountains au pied desquelles s’étend Palm Springs :et un autre sommet enneigé émerge, le San Gorgonio Peak : Mais le plus inattendu ce sont les formations de granit parsemant le parc. L’érosion a décapé le sol les recouvrant puis a profité des nombreuses failles pour continuer le travail :Comme partout dans ce genre de formations rocheuses, on trouve de tout ; mais voici tout de même le « rocher casquette » :et l’« arche » Le camping est lui aussi au beau milieu de ces formations :En certains endroits, l’eau peut apparaître ; ici, c’est grâce à un petit barrage – Barker Dam – construit par les pionniers afin d’obtenir une réserve d’eau pour le bétail ou les travaux miniers…Le granit constituant ces rochers a un grain assez gros qui se délite facilement et constitue alors un sol de « graviers » sur lequel on marche et dans lequel poussent les plantes, et creusent les animaux pour se protéger de la chaleur.Par endroit, des failles ont été remplies avec d’autres roches en fusion émanant du magma, bien avant que le granit de soit mis à jour et érodé :

Joshua Tree National Park (1) les Yuccas

Après une nuit – froide – sans problèmes car bien au chaud dans les sacs de couchage, la prise de contact avec ce nouveau désert s’est faite à l’Oasis de Mara. Le plus spectaculaire ce sont les palmiers « California Fan Palm » = Washingtonia Filifera.Ensuite la montée au cœur du parc nous a apporté plein de surprises ; d’abord, les « arbres de Josué » qui sont en fait une variété de yucca ; (Joshua Tree = Yucca Brevifolia) certains peuvent être très grands, voyez Catherine au pied de celui-là :Ils forment de nouvelles « branches » là où une fleur a poussé et le hasard leur donne des formes très variées.Les « feuilles » sont très dures et résistent bien au climat.L’écorce du tronc est très rugueuse : Dans les zones les plus favorables, ils peuvent former une « forêt » :Un autre « yucca » peuple la zone, c’est le Mojave-Yucca = Yucca Schidiger ; il ne forme qu’une « touffe » qui reste au raz du sol : ses feuilles présentent de nombreuses « barbes » blanches caractéristiques.Il va sans dire que les habitants (indiens et animaux) du désert savaient utiliser toutes les ressources de ces plantes et des autres comme le Desert Cottontail rabbit. (Le seul animal qui s’est laissé photographier : le lapin du désert à queue de coton) :

lundi 21 février 2011

Traversée du désert de Mojave

Après une nuit arrosée (par la pluie !) nous avons repris la route de bonne heure, et l’on est passé au pied de formations volcaniques assez récentes. Il avait même neigé la nuit sur les sommets! L’aspect semi-désertique ressemble parfois à l’outback australien …Au milieu de ce désert, une ancienne gare, florissante dans les années 40 est transformée en centre des visiteurs de la «National Preserve» ; c’est presque comme un parc national, mais subsiste le droit de chasser ! La ligne de chemin de fer existe toujours et deux immenses trains de plus de 150 wagons sont passés pendant notre visite ; le premier de minerai ou charbon et le deuxième de conteneurs ; ces conteneurs sont empilés sur deux couches (il n’y a pas de tunnels) et cela est très impressionnant !Nous avons ensuite fait la pause de midi le long de la ligne et avons rejoint l’entrée du parc Joshua Tree. Nous avons essayé de passer la nuit sur le parking de l’église d’à côté, mais nous nous sommes fait déloger… Nous sommes alors allés sur un autre parking voisin de centre des visiteurs que l'on verra demain

Death Valley - La Vallée de la Mort (9) sortie

Ce fut enfin la sortie de la vallée de la mort. Quelques petits arrêts ponctuèrent la journée. D’abord une zone de « marécages » drainée par un ruisseau très salé qui ne tarit pas et où vit une espèce de poisson qui s’est adaptée à une salinité allant jusqu’à deux fois celle de la mer !Un nouvel arrêt à Badwater nous a fait constater que presque toute l’eau de surface avait disparu ! Comparer cette photo avec la première du deuxième message sur la vallée de la mort « Death Valley - La Vallée de la Mort (2)-le fond de la vallée »Remontés sur le « plateau », ce furent des paysages immenses, qu’une photo ne peut rendre ; imagine cette photo reproduite 4 ou 5 fois autour de vous pour faire 360° !L’arrêt pour la nuit se fit en sauvage, en plein milieu d’un tel décor, dans la Mojave National Preserve

Death Valley - La Vallée de la Mort (8) Scoty’s Castle et dunes

Levés au soleil vers 7H, partis pour faire quelques kilomètres afin de visiter
« Scotty’s Castle », une « résidence de vacances » construite vers la fin des années 20 pour un banquier-ingénieur de Chicago par un aventurier devenu son ami :De style hispanisant et réalisée partiellement par des artisans californiens, cette résidence a un certain charme :En raison de la présence d’une source, les alentours sont plantés d’arbres, fait très rare dans la région :Après 80 km de là, la fin de la journée s’est déroulée au camping de Stovepipe Well avec une bonne balade dans les dunes toutes proches : Le reste de l’après-midi fut occupé par la connexion Internet dont vous avez eu le résultat la dernière fois.

vendredi 18 février 2011

Death Valley - La Vallée de la Mort (7) – cratères et canyons

Ce jeudi 17 février, le temps est redevenu splendide. Une balade dans un canyon aux parois polies par l’érosion a occupé la matinée :Des formations rocheuses très diverses, ressemblant parfois à du marbre et très colorées garnissaient les parois du canyon :Aux passages étroits et acrobatiques succédèrent de vastes espaces entourés de roches parfois impressionnantes :L’après-midi nous sommes allés nous promener autour d’un immense cratère provoqué par une explosion due à une remontée de magma qui est entrée au contact de la nappe phréatique, il y a un millier d’années. Plutôt que de descendre au fond du cratère comme l’ont fait des écolières japonaises accompagnées par des rangers du parc, j’en ai fait le tour ; il y avait d’autres cratères plus petits et l’ensemble était surprenant :Le soir, nous nous sommes installés dans un camping presque désert, comme la vallée aux alentours :Un barbecue alimenté par du bois récolté avant notre entrée dans le parc a vite fait de griller les steaks.et avec des pommes de terre et carottes à la crème, quel délice !

Death Valley - La Vallée de la Mort (6) – tempête de poussière

Le lendemain, mercredi 16, nous avions décidé de lever le pied. La journée commençait sous une belle lumière mais avec quelques nuages menaçants :Un très fort vent s’est levé dès le matin et a rempli la vallée en contrebas de nuages de sable et de poussière ; impressionnant !Nous sommes alors restés au camping, et j’ai pu ainsi préparer ces comptes-rendus ! Des moments de détente, à l’abri du vent, ont alterné avec des « corvées » nécessaires :Au coucher du soleil, de fortes bourrasques subsistaient et le fond de la vallée était encore rempli de poussière ; Ah ! L’érosion éolienne