mercredi 6 avril 2011

Acoma, El Malpais et El Morro

Le centre de la réserve indienne est le village – pueblo – d’Acoma, situé au sommet d’une Mesa, c'est-à-dire un relief tabulaire dominant la plaine de 110m :Ce village dégageait une atmosphère particulière, ici pas de reconstitution pour les touristes, rien que des vraies maisons indiennes. Il n’est presque plus occupé maintenant sauf au moment des cérémonies rituelles qui ont lieu dans la kiva, pièce fermée dans laquelle on accède par une ouverture pratiquée dans le toit plat atteint grâce à ces échelles spéciales :Le reste du temps, seuls quelques indiens et artistes vendant leurs poteries aux touristes sont présents la journée. Le parc voisin, nommé à juste titre par les conquérants espagnols El Malpais, c'est-à-dire le mauvais pays, est constitué d’une vaste coulée de lave dont la plus récente date de trois millénaires et est bordée à l’est par des falaises gréseuses érodées, et aux formes étranges ou fantastiques :Plus loin, l’érosion a formé une grande arche naturelle :Ce terrain inhospitalier a toujours été un obstacle aux déplacements comme nous avons pu le constater après quelques dizaines de mètres sur cette lave tourmentée et acérée :Nous avons complété l’exploration de cette zone volcanique par une promenade très agréable, cette fois sur un bon chemin, sur une coulée plus ancienne et revégétalisée qui nous a conduits sur des cônes de cendres, au bord de cratères et d’orifices dans les tubes de lave :Puis, comme tous les voyageurs traversant ce haut désert depuis des siècles (les indiens, les conquérants espagnols puis les américains de la conquête de l’ouest), nous avons fait étape à El Morro, une impressionnante falaise de grès au pied de laquelle l’eau de pluie se collecte dans un point d’eau pérenne :Beaucoup d’entre eux gravèrent leurs noms et la date de leur passage :Un chemin bien aménagé permettait de monter au sommet de la falaise, offrant un point de vue remarquablemais un vent échevelé nous a contraints à redescendre rapidement. Ce fut encore une très belle journée. Depuis deux jours, nous avons retrouvé les campings merveilleux de l’ouest américain, sauvages et naturels, avec les grillades au feu de bois mais aussi les froides nuits hivernales (entre 0° et 5°) à cause de l’altitude qui dépasse les 2000m :En conséquence les départs sont moins matinaux car, quand il fait 3° dans le camping car au réveil, nous attendons pour nous lever que le chauffage et le soleil aient un peu réchauffé l’atmosphère.

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