Merci de (re)visiter notre blog qui vous a peut-être permis de suivre notre périple en camping-car dans le Sud-ouest des Etats Unis d’Amérique, plus précisément en Californie du sud, Arizona, Nouveau Mexique, Utah et Colorado :Pour ceux qui auraient un peu de mal à naviguer, une fois le blog affiché, il faut aller dans la colonne de droite pour sélectionner les messages (classés par ordre chronologique) suivant le schéma ci-dessous :Voilà, nous sommes bien rentrés et avons remis à jour tout ce qui avait été délaissé pendant notre absence… Pour les curieux, nous avons parcouru 16568km avec le camping-car et 339 km à pied dans les balades. Nous avons dépensé environ 16500 Euros de Dijon à Dijon, pour 141 jours ; la location du camping-car représente la moitié de ce budget et l’essence 15%. Les autres postes importants sont la nourriture (11%) l’avion (8%) les visites (8%) et les campings (5%). Enfin, le lien ci-dessous permet d’accéder à des "belles" photos sélectionnées et légendées, classées par ordre chronologique, de la plus récente à la plus ancienne : http://picasaweb.google.com/bernard.deluard/VoyageDesDeluardAuxUSA?authkey=Gv1sRgCOvSyOjszJmdVQ#
Bonne navigation !
Après un vol retardé d’une heure et demie entre Denver et Newark (New York), nous sommes tout de même arrivés à temps pour notre correspondance : 45 minutes de battement et même pas 50 mètres entre la porte de débarquement et celle d’embarquement ! Mais, au moment d’embarquer, on nous annonce que les équipes de maintenance sont dans l’avion… Une demi-heure plus tard, débarquement des passagers déjà embarqués et on nous annonce qu’il va y avoir un changement d’avion !!! Voici donc du temps disponible pour écrire ces lignes :A l’arrivée à Newark, SMS de Jean Paul nous annonçant qu’à la suite d’un retard au départ + des intempéries à l’arrivée à Atlanta, il a raté sa correspondance pour Amsterdam et celle pour Luxembourg !A 22H15, heure locale, on nous annonce que nous allons changer d’avion, disponible à la porte voisine ! Une heure plus tard, cet avion n’est finalement pas utilisable pour notre vol car il était prévu pour un vol domestique et ne répondait pas entièrement aux spécifications requises. Un nouvel avion était demandé et serait bientôt disponible à une autre porte… A minuit, l’équipage avait embarqué et nous attendions toujours… Finalement, nous sommes partis à 0H30 pour arriver à Paris CDG à 13H30. A la réception des bagages, surprise : Le sac à dos était ouvert et il manquait une chaussure !En fait, au départ de Denver, nos deux gros sacs enregistrés dépassaient la limite de 50 livres admise sans supplément (200$) nous avions donc déchargé un gros sac en mettant des chaussures dans le sac à dos prévu comme bagage à main ; à l’embarquement, des volontaires ont été sollicités pour enregistrer leur bagage à main car l’avion était très plein et la compagnie souhaitait faire de la place… et nous avons été volontaires pour confier ledit sac à dos à la compagnie avec promesse que nous le rentrouvrions avec les autres à Paris !Après résorption d’une longue queue au guichet des réclamations bagages, nous avons pris le RER puis nous sommes arrivés chez notre fils Jean Paul à Puteaux en fin d’après-midi. Ouf ! 24 heures de trajet de porte à porte…Pour notre ami Jean Paul, le retour ne fut pas moins périlleux; je le cite : « en ayant décollé avec trois quart heure de retard de Denver et tournoyé au moins 3 fois au-dessus d'Atlanta à haute altitude (vu 3 fois le soleil) atterrissage à 17h 45. J'ai tout de même rejoint en train souterrain le départ International assez vite, mais l'avion d'Amsterdam était parti ! De 18H (15 personnes devant moi) je suis resté jusqu'à 21H devant le comptoir rebooking pour avoir un standby pour 22H40. Il y avait 150 personnes derrière moi et 3 employés qui tenaient chacun au minimum un quart d’heure devant leur clavier d'ordinateur !! Bref, arrivée le lendemain à 13H à Amsterdam puis rebooking et téléphone à Bernadette qui est venue me chercher à Luxembourg mais pas de bagage ! Finalement arrivé à la maison jeudi vers 19H = 24 heures de porte à porte pour moi aussi ! Vendredi soir, livraison du bagage sans sangle et avec une roulette cassée ! déclaration au livreur ; ai constaté qu’il avait été entièrement fouillé à 9H57 donc au départ de Denver, mais rien ne manquait ! Ouf ! »
(Modifié après envoi = lire jusqu'au bout) Ce matin 20 juin au réveil, surprise :Il a neigé cette nuit ! Il est vrai que nous sommes à 2766m. Inutile de dire que nous avons branché le chauffage (4° dans le camping car) et que nous sommes restés bien au chaud dans les duvets avant de mettre la tête dehors !Avant de quitter le camping pour Denver, il a fallu déneiger ! en fait, Jean Paul a récupéré l’eau de fonte de la neige restée collée sur l’avant et le toit pour décrasser l’engin avant de le retourner chez le loueur :Sur la route, il y avait encore le Loveland Pass à franchir, à 3645m ! Et comme c’est la seule route permettant d’éviter un tunnel sur l’autoroute, elle était parcourue par des convois exceptionnels :Nous voici au sommet, dans la tempête de neige :Avant le col, une station de sports d’hiver, Arapahoe Basin, présentait quelques traces de skis, mais rien d’organisé à cette saison ; le panneau annonçait qu’elle avait été fondée en 1946 et s’étageait de 3277m à 3967m :Dans la montée en en dépit du trafic routier, , un troupeau de mouflons traversait la route :Et il y en avait de beaux !
Le Colorado a connu un boum minier à partir des années 1860 et un afflux de prospecteurs, de mineurs et de tout ce qui en découlait a donné naissance à une multitude de villes construites en toute hâte, en bois, puis reconstruites en briques après que des incendies aient tout ravagé. Ces villes avaient poussé près des mines, c'est-à-dire en pleine montagne et en altitude, aux alentours de 3000m. Nous en avons visité quelques-unes qui ont eu la chance de ne pas mourir complètement car elles ont survécu à l’épuisement de l’or et à l’effondrement du cours de l’argent dès la fin des années 1890 ! Voici par exemple la ville de Victor dont beaucoup de bâtiments sont encore en mauvais état, et des statistiques de population :Partout dans la montagne, des déblais provenant des anciennes mines et des bâtiments délabrés émaillent le décor :D’autres villes comme Cripple Creek ont conservé une rue principale animée surtout grâce au tourisme :L’ancien bordel le plus raffiné de la ville (9000$ de nos jours la nuit) est transformé en musée :Près de ces deux villes subsiste encore la dernière mine d’or maintenant exploitée industriellement et à ciel ouvert :Nous avons visité une ancienne mine et pour cela nous sommes descendus à 300m sous terre, serrés comme des sardines dans un ascenseur d’époque !Pour passer d’un bassin minier à l’autre, les routes empruntent des cols élevés (le plus haut à 3440m) où les vues sur les sommets enneigés se multiplient :Au détour des vallées, on peut tomber sur des stations de sports d’hiver, mais rares sont celles qui ont un certain cachet ; voici la rue principale de la plus mignonne, Breckenridge, avec un mélange heureux d’ancien et de moderne :Un musée de plein air dans lequel a été rassemblée une ribambelle d’anciens bâtiments de la deuxième moitié du 19° siècle nous a occupé presque une journée ; voici par exemple l’intérieur de la Bank of Alma, typique de ce que l’on a pu voir dans des films ou dans Lucky Luke : (9) Nous avons passé deux nuits dans un camping en pleine forêt (en cours de régénération) qui dominait un grand réservoir :Cette exploration de trois jours s’est terminée par Leadville, une ville plus importante car proche de la grande mine de molybdène de Climax qui s’est arrêtée de fonctionner dans les années 1980. Mais comme toutes les autres villes, en dehors de la rue principale, tout est assez délabré et minable !Au détour d’une route, on peut passer à côté de vraies villes fantômes, comme ici Gilman où des habitations relativement modernes mais toutes abandonnées voisinent avec une ancienne installation minière :