vendredi 18 mars 2011

Tucson et environs (2)

Le matin du 11 mars, nous avons gravi les pentes du Mont Lemmon (2750m) par une très belle route et nous avons «goûté» à la neige dans une belle forêt :Quel contraste en moins de 40 km de route large et bien tracée ! Les paysages sur la plaine étaient saisissants :Le reste de la journée fut consacré aux courses et à une longue vacation Internet de plus de quatre heures chez MacDo ! La nuit passée sur le parking du supermarché, le lendemain, nous avons visité un excellent musée sur l’histoire de l’Arizona et de la région, puis rapidement arpenté un quartier ancien, finalement assez décevant :Le soir, nous avons terminé par la visite d’une « mission» fondée par les Jésuites espagnols à la fin du 17° qui établirent les premiers contacts amicaux avec les populations indiennes locales. Il subsiste une grande église blanche de style espagnol construite à la fin du 18° et encore en service.D’autres photos dans l’album en ligne : http://picasaweb.google.com/bernard.deluard/VoyageDesDeluardAuxUSA?authkey=Gv1sRgCOvSyOjszJmdVQ# Il s’est trouvé que les indiens de la réserve fêtaient leur réunion annuelle (appelée Pow Wow). Nous avons passé la soirée avec eux et assisté aux concours de danse accompagné par leur musique traditionnelle.Ce n’était pas un grand Pow Wow, mais après la chaleur de la journée, on était bien dehors sous les étoiles avec un anorak ! Le lendemain, reprise de la route et visite d’une autre mission désaffectée et en partie en ruines mais érigée en monument national vu son importance historique.Cela donne une bonne idée du travail des Jésuites qui, sans dogmatisme et dans le respect de leur culture, ont aidé les indiens à améliorer leur conditions de vie et ont essayé de les protéger des raids incessants des Apaches, avant d’être contraints d’abandonner, eux aussi victimes des Apaches, des maladies et du climat. Nous sommes passés ensuite à l’histoire actuelle par un rapide coup d’œil à la frontière mexicaine dans la ville de Nogales séparée en deux par un vieux mur rouillé où un flot incessant de piétons venait faire ses courses côté américain le dimanche à midi ! Rien que des hispaniques, tout en espagnol, cette ligne infranchissable ressemblait fort à une passoire !La journée s’est terminée dans la calme de la nature près d’une rivière bordée de grands arbres dominant les vastes étendues recouvertes d’herbes sèches du «desert grass land», une zone de ranchs d’élevage extensifs qui remplace le désert à cactus quand on s’élève un peu en altitude. Nous nous étions installés là pour passer la nuit, mais nous avons été délogés à la nuit tombante par le gardien de la réserve ornithologique qui nous a expliqué que nous étions sur le passage d’immigrants clandestins qui, la nuit, suivent le cours de la rivière. Interruption de la préparation du repas et installation à la nuit noire au hasard sur un parking de la ville de Bisbee qui s’est avéré le lendemain être celui de la mine que nous devions visiter !

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